1871
C’est au XVIIème siècle qu’apparaissent les premières études sur un traitement possible par l’électricité : un scientifique italien du nom de Luigi Galvani étudie les effets de la stimulation électrique sur un nerf de muscle de grenouille. Equipé d’une bouteille de Leyde (un générateur alternatif), il observe ainsi que lorsqu’un courant électrique est envoyé par un générateur au nerf du muscle, celui-ci se contracte. Puis, il s’aperçoit que s’il place la bouteille de Leyde en marche loin du nerf, mais qu’il pose sur celui-ci un objet métallique, le muscle se contracte quand même lorsque la bouteille envoie une décharge. Il ne sera pas capable d’expliquer le phénomène, celui-ci ne fut expliqué que à la fin du XXème siècle: le métal qui est un conducteur constitue une antenne pour le rayonnement électromagnétique émis lors de l'étincelle. Puis, il tente la même expérience avec succès sur un cœur humain en 1791. Après vingt ans de travaux, il écrira De viribus electricitatis in motu musculari. Commentarius (Commentaire sur les forces électriques dans le mouvement musculaire), dans lequel il résume ses recherches. Ainsi, l’idée de stimulation que la stimulation électrique d’une partie du corps défaillante est lancée, et il met en place deux points importants du pacemaker moderne : la stimulation grâce au courant électrique ainsi que la possibilité de ne pas mettre le cœur en contact avec le générateur (ce qui permet de ne pas abîmer l’organe vital car la puissance du courant électrique diminue lorsque l’on place le morceau métallique à distance).